Nouvelle Saveur est un court métrage qui s’inscrit dans le body horror.
Dans la première partie je vous propose une critique du court métrage et dans la seconde une interview de la réalisatrice Merryl Roche qui m’a fait le plaisir de répondre à mes questions.
Nouvelles Saveurs de Merryl Roche
Avec Joséphine Japy, Sébastien Houbani, Philippe Resimont
Photographie Aurélien Marra
Montage de Sébastien de Sainte Croix
1-Critique de Nouvelle Saveur
Marie (Joséphine Japy), est une jeune cuisinière récemment recrutée dans un restaurant étoilé. Elle travaille dur et l’ambiance est tendue. Suite à une blessure, du sang coule dans sa sauce que le chef (Philippe Resimont) trouve exquise. C’est le début d’une compétition acharnée pour maintenir un haut niveau de l’art culinaire…
La première impression qui reste de Nouvelle Saveur, c’est sa maîtrise à filmer l’ébullition de ce qui se passe dans une cuisine de restaurant haut de gamme. Et sa capacité à vous donner faim, tant les plats sont parfaitement mis en valeur. Ce dernier point aide d’ailleurs grandement à comprendre l’enjeu de Marie, qui donnera (beaucoup) de sa personne pour se faire une place.
Sexisme cuisiné
Parce que c’est d’abord bien de cela qu’il s’agit. La bataille que doit mener Marie seule, unique femme dans une équipe de cuisiniers. Elle est d’abord déstabilisée par tant de dureté, notamment de la part de son chef d’équipe qui manie parfaitement le chaud et le froid.
Puis, une fois qu’elle a découvert la puissance, tel un élixir envoûtant que provoque son sang, elle restera concentrée sur sa récolte nécessaire, et à savourer ses victoires.
Nouvelle saveur pose aussi le paradoxe que vivent beaucoup de femmes: on demande à Marie de monter en compétences et de travailler dur. Mais quand elle dépasse même les attentes, elle continue d’être dévalorisée.
Par ailleurs elle tente de se faire une place aussi en tant qu’issue de la classe populaire. Son père tient un petit lieu de restauration rapide, et il est fier de la voir s’élever. La scène où elle contemple sa réussite en regardant la salle du restaurant étoilé (qui apparaît comme un territoire qui ne peut lui appartenir) est profondément émouvante.
Le parcours de Marie peut aussi être vu comme une processus d’évolution, de passage à l’âge adulte. Elle apprend à cuisiner, revient au cocon familial quand elle rencontre des difficultés, et apprend le monde qui nous entoure n’est jamais satisfait.
On ne peut s’empêche de penser à des références bibliques: Marie, verser du sang et des larmes, son habit de travail en blanc contrairement à son collègue en noir (Mal), sans compter le véritable chemin de croix de son parcours.
Ma cuisine, ma bataille
Mais la vraie force de Nouvelle Saveur c’est sa capacité à refléter la cuisine comme un véritable champ de bataille. Le calme avant la tempête (Marie seule dans la cuisine avant l’arrivée en trombe des autres qui transforme le lieu en champ d’action), la compétition entre Marie et……surtout l’affrontement final, véritable duel.
Mais la cuisine c’est aussi un endroit où on se blesse, on se brûle. Où on agit en urgence et où on lutte pour arriver à gagner.
Et parmi ce champ de bataille, Nouvelle Saveur met au centre de l’attention les plats. Filmés comme de véritables oeuvres d’art, on sent que Merryl Roche a pris plaisir à valoriser formes, couleurs, textures. Les gestes de Marie font références à coups de peinture, tout comme le sang. Une manière de montrer comment de l’art peut être créé grâce à la douleur, à la passion et à la persévérance. Une belle allégorie de la création.
La photographie est magnifique, qui transmet bien cette beauté des plats (Nouvelle Saveur a été tourné à la Mare aux Oiseaux, qui est à côté de chez moi!)
Un casting aux petits oignons
Nouvelle Saveur est porté par des comédien-nes au top. Joséphine Japy, parfaite comme toujours, permet de développer une empathie directe avec nous. On sent sa peine, ses vexations, mais aussi sa détermination, et le tout, avec un calme et une douceur incroyables.
Philippe Resimont (Le Baron Noir) joue à merveille le chef exigent, implacable, qui se comporte comme un Dieu.
Le personnage de Thomas joué par Sébastien Houbani parvient bien à jongler entre le registre du gentil et tantôt du méchant. Dommage que le personnage ne soit pas plus complexe, le revirement final étant un peu brutal.
Nouvelle Saveur n’est pas à proprement parler d’un film d’horreur. A la manière de Grave de Julia Ducournau, c’est plutôt un crossover: du drame, du suspens, avec un touche de body horror.
A ne pas manquer si vous en avez l’occasion, et surtout j’attends de voir la suite qui semble prometteuse pour Merryl Roche.
2-Entretien avec Merryl Roche, réalisatrice
J’ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à la réalisatrice de Nouvelle Saveur, Merryl Roche. Merci à elle.
Les origines de Nouvelle Saveur
Quel est votre parcours et vos projets?
Ma première approche du cinéma s’est faite en tant que comédienne. J’ai été formée à la Atlantic Acting School de New York avant de revenir en France en 2007. J’ai enchainé avec une licence, puis un master en cinéma, avant de réaliser mon premier court-métrage d’horreur en « found footage », intitulé Rash, dans lequel je joue. Mon envie de réaliser est d’abord venue d’une frustration de comédienne. Les rôles auxquels j’avais accès à l’époque étaient… très limités pour les femmes. J’ai donc eu envie de m’écrire un rôle fort où j’aurais vraiment une histoire à défendre. Cette première expérience a été incroyablement formatrice. J’ai tellement aimé écrire et réaliser que j’ai eu envie de continuer dans cette voie-là avec Nouvelle Saveur. Aujourd’hui, je développe un scénario de long-métrage, j’en co-écris un autre. Des films de genre, évidemment!
D’où vous ai venu l’idée de Nouvelle Saveur?
C’est un mélange de plusieurs choses. J’avais pris beaucoup de plaisir avec les contraintes du « found footage » que j’avais développées avec Rash, mon premier court-métrage, et je voulais continuer à explorer le film de genre.
Et puis Nouvelle Saveur est surtout né de l’envie de partager l’une de mes premières expériences professionnelles, que j’ai transposée dans le monde de la haute gastronomie. Je m’étais vraiment « saignée » pour ce boulot, jusqu’à me ruiner le moral et la santé, sans reconnaissance en retour. Avec le recul, je pense que c’est le refus de l’échec qui m’a fait tenir. J’ai finalement réussi à me relever après avoir eu l’impression de toucher le fond, et c’est en réaction à cet apprentissage difficile que, quelques années plus tard, j’ai eu envie d’écrire Nouvelle Saveur.
Produire du genre en France
Ce n’est pas simple de faire financer un film de genre. Comment s’est passé la production de Nouvelle Saveur?
Je confirme! Au départ, personne ne voulait du scénario. J’ai essuyé de nombreux refus pendant de longs mois. On me disait que l’histoire était bien écrite mais qu’il était trop compliqué de produire un film de genre. Et puis tout a basculé quand j’ai remporté le prix du meilleur projet de film au festival Côté Court 2017. Avec un pré-achat de France2, il a été beaucoup plus facile de trouver de bons producteurs. C’est à ce moment-là que, sur les conseils de la Maison du Film, j’ai rencontré Robin Robles, Arthur Goisset et Bastien Daret de chez Topshot Films. Ils m’ont donné de précieux conseils de réécriture et puis les financements se sont ensuite enchainés assez rapidement.
Est ce plus difficile pour une femme de réaliser? Notamment du cinéma de genre?
Vaste question! Je pense que c’est difficile de faire des films. C’est énormément de patience, de persévérance, qu’on soit homme ou femme. Dans tous les cas, il faut se battre. Être une femme n’est pas forcément une difficulté supplémentaire… mais ça n’aide pas non plus. En tant que femme, il faut faire sa place, travailler avec les bons interlocuteurs, ça peut prendre plus de temps. J’ai eu la chance que mon film soit bien financé, mais je suis longtemps battue pour cela. Et je revendique le fait d’être unE réalisatrice avec un personnage féminin fort, qui a une vraie histoire à défendre. Il est vrai qu’il est difficile de faire du genre en France, qu’on soit homme ou femme. Les films de genre ont pu être discrédités. On pensait aux films de genre comme des nanars mal financés, des sous-films. Mais il y a toujours eu des films de genre d’auteur/autrice qui ont marqué l’histoire du cinéma. C’est aussi parfois une étiquette que l’on colle sur les films. Les bons films de genre sont des bons films “tout court”.
Chemin de croix savoureux
Peut on comparer le parcours de Marie à un processus de passage à l’âge adulte? (Elle apprend à cuisiner, perd du sang, revient aux sources quand tout va mal, s’éloigne quand tout va « bien »..)? En cela il se rapproche de Grave de Julia Ducournau?
Plus qu’un passage à l’âge adulte, le parcours de Marie raconte la première expérience professionnelle significative, celle où on a tout à apprendre, tout à prouver, où on ne compte pas ses heures, surtout dans les métiers “passion”. C’est indéniable que pour le film de genre en France, il y a eu un avant et un après Grave. Le film est sorti quelques semaines avant que je ne décroche mon pré-achat. Le succès de Grave a prouvé qu’il était possible de faire des films en genre en France, et de bien les faire.
Que signifient les références bibliques (prénom de Marie, musique, parcours en chemin de croix, buvez ceci est mon sang..)?
La quête de Marie est une quête vers l’inaccessible perfection. Et sur ce chemin, elle fait de nombreux sacrifices. Il y avait un aspect religieux qui faisait écho à l’aspect sacré du sang, cet ingrédient étrange qui la rapproche de la perfection. Et puis la musique d’Emmanuel Lévy contribue à élever certaines séquences, à rendre audible une forme d’accomplissement presque mystique, notamment au moment où elle observe les clients déguster ses plats. Je suis ravie que la composition de musique originale ait pu apporter une dimension supplémentaire au film.
Les plats sont filmés comme des oeuvres d’art (qui peut être aussi une référence biblique?), elles donnent faim d’ailleurs! Entre les couleurs, les formes, les gestes de Marie…
Comment avez vous travaillé la photographie avec Aurélien Marra?
Pour les plats, je tenais vraiment à ce qu’ils soient beaux, magnifiques même, et qu’ils fassent envie, malgré le fait que l’un des ingrédients essentiel soit le sang de Marie. Pour la création des plats, j’ai travaillé avec la styliste culinaire Catherine Moreau, qui a apporté sa maîtrise aux menus que j’avais imaginés. On a également travaillé sur les gestes avec Joséphine Japy et Sébastien Houbani -ce dernier a longtemps travaillé en tant que chef de cuisine avant de devenir comédien. Je souhaitais que tous ces éléments contribuent à crédibiliser l’atmosphère et l’exigence qui règnent dans les cuisines d’un restaurant étoilé. Pour la photographie, il me tenait vraiment à coeur de faire un film élégant, malgré l’aspect « body horror”, qui était primordial également. Avec Aurélien Marra, nous avons donc cherché un équilibre entre le raffinement des plats et du décor, et le réalisme des plaies de Marie qui s’aggravent au cours du film.
L’une des références principales avec laquelle nous avons travaillé a été le film Whiplash de Damien Chazelle. Je voulais retrouver cette “chaleur » dans l’image. J’aimais aussi beaucoup la photographie des films de David Fincher. Nous avons beaucoup discuté des mouvements de caméra, afin de retranscrire la tension de ce que vit Marie. Je voulais une caméra qui bouge, qui soit l’écho de l’engrenage dans lequel Marie s’engouffre, jusqu’à y être prise au piège. Ça a été un vrai plaisir de travailler avec Aurélien Marra, qui a fait un travail formidable.
Mon restau, ma bataille
Le secteur de la restauration est filmé comme un champ de bataille (bruits, compétition, affrontements culinaires..) Comment avez vous pensé cette mise en scène?
J’ai beaucoup observé le monde de la cuisine et j’ai toujours été impressionnée de voir la vitesse avec laquelle les gestes, les déplacements sont exécutées, sans que les cuisiniers ne se bousculent. Tout est exécuté avec une grande maitrise. Cela m’évoquait une danse. Et puis, il y a le bruit, qui donne un certain tempo. J’avais envie que la caméra soit embarquée dans ce tourbillon. Je voulais que les mouvements rapides de caméra soulignent la violence des rapports humains, comme des gifles, des coups de fouet que s’enverraient les personnages. Je tenais également à ce qu’il y ait le moins de fenêtres ou d’ouvertures vers l’extérieur possible, afin de renforcer la sensation d’enfermement, voire d’étouffement.
Une saveur engagée
Marie est la seule femme dans la cuisine. Si elle n’y arrive pas c’est pas bien, si elle y arrive ce n’est pas bien non plus. Une illustration de ce que vivent les femmes?
Exactement! On en demande toujours plus aux femmes, justement parce que se sont des femmes. C’est déjà difficile de trouver sa place, ça l’est encore plus de faire sa place dans un monde d’hommes. On peut avoir tendance à être beaucoup plus exigeante envers soi-même, la contrepartie positive c’est que le résultat peut aussi être bien meilleur…
Le chef demande toujours plus en humiliant ses collaborateurs. Par ailleurs, on voit que Marie est confrontée au mépris de classe. Est ce un reflet de l’état d’esprit général du monde du travail? Vouloir s’élever quand on vient du bas passe forcément par un parcours douloureux?
Je ne pense pas que la souffrance soit une obligation, mais c’est le reflet d’une de mes expériences. Et j’ai voulu la partager. Quand on travaille avec des personnes toxiques, on peut vite se remettre en question soi-même, plutôt que l’autre, et la relation de travail avec l’autre. De cette impression que j’avais de me “saigner » pour mon travail est né Nouvelle Saveur. Ça a été ma façon de transformer une expérience douloureuse en quelque chose de positif.
La réussite n’est pas nécessairement liée à la souffrance, même si c’est parfois le cas. Ça l’a été dans le mien. Après, l’important, à mon sens, est de savoir ce que l’on peut faire de cette expérience. Je pense surtout que la réussite est liée au travail, à la persévérance. Le tournage de Nouvelle Saveur a été une expérience merveilleuse pour moi. Je ne voulais surtout pas reproduire ce que j’avais pu vivre, et dénoncer, dans le film. Toute l’équipe du film avait à coeur d’atteindre la plus haute qualité possible et je suis convaincue qu’on obtient de meilleurs résultats dans un environnement bienveillant, plutôt que dans la souffrance. C’est en tout cas l’atmosphère que j’ai voulu instaurer pendant la préparation et le tournage du film.
Je suis convaincue qu’on obtient de meilleurs résultats dans un environnement bienveillant, plutôt que dans la souffrance
Un tournage heureux
Joséphine Japy est formidable, entre douceur et détermination. Comment s’est passé le casting, le travail avec elle?
Il n’y a pas eu de casting pour le rôle de Marie. Je savais que je voulais travailler Joséphine Japy. Je ne voyais qu’elle pour incarner le personnage! On s’est rencontrées dans un café et j’ai été ravie qu’elle accepte le rôle. Par la suite, nous avons fait plusieurs séances de travail avec la styliste culinaire, Catherine Moreau, pour que Joséphine soit la plus à l’aise possible avec la gestuelle. Mais en tant que passionnée de cuisine, elle avait déjà d’excellentes bases, qui ont vraiment servi le film.
Combien de temps a duré le tournage? le montage?
Nous avons tourné huit jours, dont la plupart étaient en fait des nuits, vu que nous tournions au sein du restaurant La Mare aux Oiseaux, un établissement étoilé qui continuait à fonctionner en journée. Ça a été une vraie chance de pouvoir tourner dans un lieu aussi prestigieux. Le montage a duré 3 semaines et le reste de la post-production s’est enchainé plutôt rapidement. A toutes les étapes, j’ai eu la chance de collaborer avec des techniciens et des acteurs formidables.
Comment s’est passé le tournage et l’organisation avec La Mare aux Oiseaux?
A merveille! Eric Guérin et son équipe étaient particulièrement sensibles aux violences en cuisine, que je dénonce dans le film. Le chef a plusieurs fois pris position contre ces dérives encore trop fréquentes en cuisine. Plusieurs chefs de partie de la brigade de la Mare aux Oiseaux ont accepté de faire de la figuration sur le film en tant que cuisiniers. Ils ont fortement contribué à rendre crédibles ces séquences, et cela a été un vrai plaisir de leur faire découvrir un plateau de cinéma!
La vision métier de Merryl
Quelles ont été vos inspirations? (livres, films, peinture, musique..)
Pour Nouvelle Saveur, J’ai regardé énormément de films sur la cuisine ou des films fantastiques mais je me suis surtout beaucoup inspirée de Whiplash, aussi bien dans la relation entre l’élève et le maître que dans la lumière, certains mouvements de caméra. J’ai aussi beaucoup pensé à Black Swan pour le scénario et certains cadrages.
Le dernier film que vous ayez vu?
C’était le Star Wars Day il y a quelques jours, donc j’ai revu avec beaucoup de plaisir les films de la trilogie originale (Episode IV, V et VI).
Comment expliquez vous que le grand public voit si peu de courts métrages? Que pourrait on faire pour y remédier?
Il y a de très nombreux festivals qui permettent au grand public de découvrir des court-métrages. Ils font un travail formidable pour présenter des films originaux et variés. Il y a aussi les chaînes tv, notamment France2 qui a pré-acheté Nouvelle Saveur et qui diffuse des court-métrages chaque semaine. C’est en continuant à promouvoir les festivals, les diffusions qu’on contribue à faire connaitre le court-métrage. Et puis il y a les blogs, les articles de passionné.e.s qui permettent de faire découvrir des films!
Je revendique le fait d’être unE réalisatrice avec un personnage féminin fort, qui a une vraie histoire à défendre
Comment voyez vous l’évolution du secteur suite à la crise du COVID?
Excellente question! J’espère que les cinémas vont vite réouvrir, que les spectateurs pourront retrouver le plaisir de découvrir les films en salle. Mais les conséquences sur les tournages risquent d’être nombreuses, avec un impact fort dès le scénario pour les projets qui se tourneront rapidement après la crise. J’espère que cela ne limitera pas la créativité et que de ces contraintes naîtront de belles idées. Les plateformes VOD ont pris une importance toute particulière pendant ce confinement avec probablement de nouveaux besoins de contenus -et donc de nouvelles opportunités.
Pensez vous que les choses sont en train de bouger pour les femmes et les minorités après le scandale des Césars?
Je pense qu’il y a de nombreuses prises de conscience mais qu’il reste beaucoup à faire. Rien n’est gagné mais il y a de belles initiatives qu’il faut saluer, comme le collectif 50/50 qui contribue à promouvoir l’égalité homme-femme dans le cinéma et la parité dans les sélections en festivals. Il faut qu’il y ait plus de femmes qui produisent, qui réalisent et distribuent les films!
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