grossesse dans les films d'horreur

Dualité des représentations dans le cinéma 

Dans le cinéma mainstream, la mère est souvent incarnée comme protectrice, vulnérable et aimante. Avec ses bons et moins bons moments, la maternité est globalement représentée de manière positive et épanouissante. Une sorte de sacrifice glamour qui comble la femme et lui donne sa place dans la société. Quant aux femmes qui n’ont pas de désir de maternité, le cliché véhiculé allègrement dans les films et les séries sont les suivants : sorcière, méchante belle-mère, tante exubérante ou femme triste, carriériste ou femme fatale dévoreuse d’hommes.

spinster

Dans le cinéma de genre, les représentations de la maternité sont plus diversifiées. Le genre aborde plus frontalement les aspects psychosociaux de la maternité. Pour en savoir plus sur la représentation de la mère dans le cinéma de genre je vous renvoie à ces deux excellentes références : un essai vidéo de la chaine Videodrome ; et cet article sur la famille dans le cinéma de genre. Le cinéma de genre semble moins juger les femmes qui ne veulent pas d’enfants ou font un rejet de maternité, en écrivant des personnages forts et attachants, placés dans des contextes qui créent de l’empathie.

Grossesse, sujet idéal de film d’horreur

Selon l’OMS « La période prénatale et la naissance sont encore trop souvent des expériences entachées de vécus négatifs pour les femmes. Une expérience positive pour la grossesse est définie comme la préservation de l’intégrité physique et socioculturelle, l’impression de vivre une grossesse ressentie comme normale par la femme, un bon vécu du travail et de l’accouchement et la jouissance d’une maternité heureuse« .

Il y a encore énormément de tabous autour de ce sujet alors qu’on lui donne une place très importante dans la société. Le corps qui change et qui se déforme, la pression sociale d’être une compagne et une mère parfaite, la démission paternelle ou charge mentale imposée à la femme, les changements très rapides et importants de la vie quotidienne, la gestion de la dualité mère/pute imposée par la société. Cela créé des paradoxes où vient se loger le doute et la peur, ce qui en fait un sujet idéal de film d’horreur. 

80% des femmes expriment de la peur à la perspective d’accoucher.

Source Cairn

L’accouchement est un sujet de prédilection pour le body horror, sous genre du film d’horreur qui met l’accent sur les souffrances du corps. Dans des scènes très explicites insistant sur le déchirement de la chair, les fluides corporels, la douleur, les cris. Le postpartum quant a lui, semble encore être un sujet tabou qui mériterait plus de normalisation pour aider certaines mères, épuisées physiquement et émotionnellement.

Changements dans la société

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Seulement 26% de femmes à la technique, 29% aux postes d’ingénierie contre 90% en costumes et près de 70% dans les métiers d’assistanat.

Source étude CNC 

Les femmes sont sous représentées à des postes de pouvoir dans les milieux du cinéma et bénéficient de moins de financements pour leurs projets. Ce qui ne permet pas de visibiliser les problématiques féminines. Mais c’est en train de changer, il y a plus de productrices, réalisatrices, scénaristes femmes. 

Cela permet une libération de la parole des femmes et permet une pluralité des points de vue : la représentation de familles moins traditionnelles avec des représentations de familles recomposées, monoparentales ou gays. Plus de visibilité autour des questions purement féminines jusque là considérées comme secondaires (pression sociale, postpartum, body horror). La normalisation de ne pas vouloir être mère, ou en tout cas la dédiabolisation de la femme qui refuse la maternité.

Grossesse immaculée, motif du viol

le village des damnés

Le village des damnés – 1960

Ce film de science-fiction horrifique est issu du roman de John Wyndham The midwich cuckoos. Dans un petit village d’Angleterre, les habitants tombent soudainement inconscients. Quelques mois plus tard, toutes les femmes du village en âge d’enfanter se retrouvent inexplicablement enceintes. On découvre rapidement que comme le coucou (oiseau parasitique), des extra-terrestres se sont servi des femmes comme hôtes non consentants pour élever leur progéniture.  

Le village étant contrôlé par l’armée, elles n’ont pas le choix de porter leur grossesse à terme. Le récit fortement ancré dans la culture du patriarcat (1960) est une réflexion sur ce qu’on est prêt à faire en tant que groupe social pour mener à bien le projet familial. Les parents sont enfermés dans le village et doivent élever des enfants tyranniques, qui les contrôlent et leur font du mal.

Rosemary's baby

Rosemary’s baby – 1968

Le roman d’Ira Levin, au même titre que Les femmes de Stepford roman du même auteur, dénonce le backlash féministe des 60’s en illustrant le ressentiment des hommes envers les femmes qui s’émancipent. C’est une œuvre séminale dont on retrouve des références dans de nombreux films comme Hérédité, Get out, Fenêtre secrète, The omen, Quand Harry rencontre Sally, Forest Gump, L’antre de la folie, X-files, Little evil, Toy story 4 et bien d’autres.

Le récit de l’adaptation est centré sur la privation d’autonomie du corps de Rosemary. Son mari dit l’avoir mise enceinte alors qu’elle était inconsciente, ce qu’on qualifie désormais de viol conjugal. Au fur et à mesure que l’intrigue se développe, on découvre qu’en réalité son mari l’a sacrifiée à un culte sataniste pour avancer sa propre carrière (comme dans Les femmes de Stepford). Elle a en réalité été violée par Satan. Elle ne participe pas à sa propre fécondation et perd ainsi le contrôle sur son utérus. 

Une fois enceinte, elle perd son autonomie quotidienne, puisque ses voisins (qui sont en réalité des sorcières), insistent pour «prendre soin d’elle», jusqu’à empiéter sur son intimité. Prisonnière de son appartement, victime d’une grossesse compliquée, elle sombre peu à peu dans la paranoïa pré partum. Son mari (devenu totalement absent) et ses voisins la gaslightent en lui disant qu’elle est fragile. Ils prennent les décisions à sa place, la privant aussi d’autonomie mentale.

alien

Alien – 1979

L’essence d’Alien réside dans la notion d’enferment et de viol. En effet dans ce classique de la science-fiction, les personnages sont en huis clos dans un vaisseau spatial et l’héroïne Ripley tente d’échapper à une insémination monstrueuse. 

La symbolique sexuelle d’Alien est évidente : Le facehugger, orné de deux gros sacs qui évoquent des testicules s’harnache au visage de l’hôte, sans possibilité de s’y soustraire; puis y enfonce un phallus dans sa gorge pour se reproduire à l’intérieur de son abdomen. Après gestion dans l’abdomen de l’hôte non consentant, le chestbuster sort en lui déchirant le ventre, dans un bain de sang et des cris rappelant l’accouchement. 

Le travail de HR Gigger, artiste ayant designé les différents stades d’évolution de l’alien (oeuf, facehugger, chestbuster, et sa forme adulte le xénomoprphe) est bien connu comme étant une oeuvre hypersexuelle. Ses motifs récurrents sont les phallus, les vagins, les bébé morts et la dégénérescence organique. La direction artistique idéale pour designer les aliens, leur donnant une forme lourde de sens, qui complète la vision du scénariste.

antibirth

Antibirth – 2016

Antibirth, de Danny Perez, est un film punk, psychédélique et très corporel car le body horror y est très présent. La protagoniste, Lou, subit une grossesse mystérieuse non désirée. Le film nous montre des signes de déni de grossesse : alcool, drogue, tabac, junkfood, ventre collé au micro-ondes. Et exagère les signes de grossesse habituels : tétons qui saignent, vomi incessant, ampoules géantes, ventre dilaté. Pour finalement nous offrir une scène d’accouchement complètement gore.

Le sous texte politique souligne la pauvreté de son milieu social. Drogue, prostitution, avortement payant, manque de médecins, pas de sécurité sociale… Le récit normalise l’absence de désir maternel et l’ancre dans une réalité sociale, tout en restant créant de l’empathie pour le personnage.

the omen et Immaculée

The first omen – 2024 et Immaculate – 2024

Immaculée (film de Michael Mohan) et The first Omen (de Arkasha Stevenson) sont basiquement le même film….Tous deux inspirés de la Nonnesploitation et du Giallo, deux genres cinématographiques forts des 70’s. Dans les deux films, une jeune nonne américaine belle et virginale arrive dans un couvent en Italie. Toutes deux invitées par un prêtre influant, toutes deux tombées enceinte miraculeusement comme la vierge Marie, toutes deux en réalité offertes à Satan pour porter son engeance démoniaque (coucou Rosemary’s Baby). 

Les thèmes des films sont angoissants pour beaucoup de femmes, mêlant horreur psychologique et body horror. On montre la misogynie systémique incarnée par l’institution patriarcale qu’est l’église. Les prêtres ont tous les droits sur les jeunes femmes, contrôlant leur vie, les réduisant au silence si besoin. La violence psychologique et physique est aussi infligée par les nonnes plus âgées qui ont assimilé la misogynie.  

Autre motif angoissant, l’entrave au droit de disposer de son corps. Dans ces films les jeunes femmes sont prisonnières du couvent et leur corps offert à Satan. Dans The first omen on parle aussi d’inceste, puisque le démon ne peut procréer qu’avec son sang, c’est à dire ses propres filles. La torture gynécologique est aussi un sujet abordé, montrant le peu d’intérêt porté aux filles mères : femmes attachée, accouchements dans la douleur, brutalité, pas de soins post accouchement.

Grossesse qui tourne mal, évoquant peur et rejet  

prevenge

Prevenge – 2016 

Prevenge est une comédie d’horreur britannique écrite, réalisée et jouée par Alice low, elle même enceinte au moment du tournage. Elle fait un pied de nez avec humour au folklore de femmes enceintes. Comme en témoigne cette baseline : «je tue pour deux» (au lieu de je mange pour deux).

Dans cette fiction, une femme enceinte entend les pensées de son bébé, qui l’encourage à tuer des gens. La folie incarnée par la mère peut être considéré comme du stress prénatal (paranoïa prépartum) engendré par la perte de son compagnon. Le film est une boucherie qui illustre vraiment la crise existentielle que peut amener la grossesse, surtout pour une mère célibataire.

Prevenge illustre aussi la perte de contrôle de son propre corps au profil du fœtus, et les injonctions envers les mères qui n’ont plus leur mot à dire. Privée de libertés le temps de la gestation, et considérée comme un incubateur, la mère devient juste un vaisseau pour le bébé.  

Mother ! – 2017

Comme tous les films de Darren Aronofsky, Mother ! est un intense mélange des genres qui propose plusieurs lectures hautement symboliques (comme l’affiche très largement inspirée de celle de Rosemary’s baby). C’est un film anxiogène, en tant que spectateur on se sent aussi impuissant que le personnage principal, Mother. 

Mother est sur le point d’accoucher. Elle est symbolisée comme une allégorie de mère nature, et si on pousse plus loin la réflexion, elle est polarisée vers un féminin sacré* : la mère sacrificielle, aimante, douce, dotée d’une certaine divinité du fait de porter la vie. Dans le film, le côté spirituel est montré aussi via une pierre sacrée, et les allusions aux autres personnages en tant que personnages bibliques. Him, son mari poète est montré comme égoïste et égocentrique qui ne porte pas la charge mentale du foyer (il ne l’aide pas à préparer la maison, trop occupé à être un poète). Il laisse des inconnus rentrer chez lui parce qu’il veut leur adoration, alors qu’il délaisse sa femme.

Le motif du home invasion est clair dans le film. Tous ces gens qui débarquent dans l’intimité de Mother peuvent être interprété comme la destruction de mère nature; mais aussi comme une perturbation du foyer provoqué par l’arrivée de bébé. Ces étrangers qui s’imposent et foutent le bordel symbolisent le chaos à venir et la destruction du couple. Comme la maison représente à la fois la terre et Mother, la maison qui pourrit, saigne et s’effondre, pourrait aussi illustrer la transformation subie par le corps féminin pendant la grossesse et l’accouchement.

titane

Titane – 2021

Titane est le deuxième long métrage de Julia Ducourneau. Pour moi la grossesse dans le film est issue du viol, car la scène de sexe avec la voiture qui l’aurait mise enceinte se passe comme dans un rêve, arrive directement après son agression par un homme sur le parking. La grossesse difficile d’Alexia ferait donc sens si l’on suit cette genèse. Mais comme cela reste une théorie je le classe dans la grossesse difficile.

La mutation est un thème qui fascine Ducourneau, on le sent bien dans ce film qui renverse les codes de genres et nous offre du body horror à foison. En cavale après un meurtre Alexia, enceinte, se fait passer pour un homme en se rasant la tête. Elle se cache chez le père d’un garçon disparu, elle est immergée dans l’univers très masculin des pompiers. Une grossesse qui se déroule donc à l’opposé des clichés féminins habituels. Et un intéressant renversement des genres, car le personnage du père bien que très mascu dans le film, est emprunt de beaucoup de douceur.

Le body horror de la grossesse est appuyé par une mise en scène dérangeante. Alexia se rend compte qu’elle est enceinte car de l’huile de moteur coule de son vagin, l’huile de moteur fuit aussi par ses seins qu’elle a comprimés pendant plusieurs mois pour se travestir. L’huile de moteur évoque la mort, mais aussi tous les fluides corporels féminins liés à la grossesse. Son ventre qui se déchire et devient du titane. La scène de sexe dans la voiture fait penser a Crash et nous intrigue sur l’objet de son accouchement comme dans La mouche.

huesera

Huesera – 2022

Ce film réalisé par Michelle Garza Cervera prend le schéma inverse des films où les femmes sont envahies d’instinct maternel et décident de devenir mamans (Evil dead rise par exemple). Au début Valeria est heureuse de tomber enceinte et de fonder une famille avec son compagnon. Mais au fur et à mesure de sa grossesse le stress se développe.

Les facteurs de stress sont basés sur la pression sociale de la maternité. Les sacrifices attendus d’une mère sont représentés par le fait qu’elle doive transformer son atelier de travail et sa plus grande réussite, en pouponnière. De plus sa famille ne la soutient pas vraiment. Elle n’est validée que quand elle prend le chemin traditionnel attendu d’une femme hétéro, mais ils ne la pensent pas capable d’être une bonne mère. Son compagnon est montré comme démissionnaire. 

Le stress est illustré dans le film avec les ressorts de l’horreur. Elle est hantée par des apparitions macabres comme hantée par le doute lié au changement de vie radical qu’implique d’être enceinte (son passé punk de punk lesbienne qu’elle a sacrifié au profit d’études et d’une relation avec un homme). Les apparitions accompagnée de craquements sonores, comme pour rappeler la douleur physique de l’accouchement.

Dans un acte de préservation ultime, elle décide de quitter son compagnon et d’abandonner l’enfant. Comme dans Antibirth il n’y a pas de jugement exercé sur ces personnages de femmes punk, qui sont montrées comme fortes et aimantes. 

Maternité forcée, rôle qui incombe aux femmes

Vivarium – 2019

Dans ce film de Lorcan Finnegan, un jeune couple se retrouve piégé dans une banlieue factice et sont forcés d’élever un enfant qu’on a déposé un matin devant leur porte. 

Le film met le doigt sur l’angoisse de la maternité et les obligations sociales qui incombent aux femmes, puisque la protagoniste du film ne voulait pas d’enfant, mais se retrouve obligée de s’occuper d’un enfant démoniaque. Elle assure seule la charge domestique et émotionnelle de cette relation forcée. Elle nourrit l’enfant, le divertit et le réconforte malgré son épuisement. Son compagnon étant totalement démissionnaire, elle doit assumer seule la charge de l’enfant.

Hommage au village des damnés avec la mécanique du coucou (qu’on voit d’ailleurs posé sur un arbre au début du film), puisque le couple se sacrifie pour élever le bébé d’une autre espèce qui les tyrannise. 

The baby – 2022

Dans cette comédie horrifique teinté de folk horror créé par Sian Robins-Grace et Lucy Gaymer, Natasha cheffe trentenaire commence a se sentir seule car autour d’elle, toutes ses amies deviennent maman. Un jour alors qu’elle fuit la baby shower de sa dernière amie enceinte, un bébé lui tombe littéralement dans les bras.

Métaphore de l’injonction à la maternité et des attentes qui pèsent sur les femmes, le bébé est une malédiction qui la poursuit comme un parasite démoniaque. Le bébé semble avoir un mode opératoire récurrent qui met en exergue les challenges de la maternité : il trouve une victime et ne lui laisse aucun moment de répit (pleurs, cris, etc), tue tous les gens autour d’elles (isolation) et il change de « maman » quand elles sont épuisées.

La genèse de la malédiction à un sous texte profondément féministe : le bébé a été conçu dans les années 60 lors d’un viol conjugal (comme dans Rosemary’s baby). Sa mère était homosexuelle, considérée comme folle et emprisonnée par son mari. Les pères sont absents de l’écran, ou présents que dans les scènes de violence.

On trouve d’autres références à Rosemary’s baby : son médecin la trahi en la renvoyant chez son mari, et le bébé à un landau retro comme dans le film.

Petite aparté sur la scène du parc pour enfants (qui représente l’enfer pour Natasha), il s’agit d’une référence à des vrais parcs d’attraction qui ont pour but d’apprendre le capitalisme aux enfants dès le plus jeune âge et sans supervision de leurs parents. Dans ces parcs ils exercent des emplois (garde de prison, pompiste, serveur) et ils ont un salaire qui leur permet de payer les services dans le parc.

Siobhan Roy dans Succession – 2018-2023 

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un film de genre je trouve que l’écriture du personnage est intéressant et révèle certains aspects complexes sur le désir ou le rejet de maternité dans un univers ultra capitaliste. 

Siobhan est présentée comme un personnage ambitieux et extrêmement intelligent. Elle veut devenir CEO de l’entreprise familiale, mais elle est victime du sexisme ambiant et constamment rabaissée par son père l’actuel CEO.

Se pose la question de la maternité dans son couple, qui est déjà basée sur une relation de pouvoir compliquée. Son mari Tom essaie de la faire tomber enceinte pendant qu’il est en prison. Elle ne souhaite pas assumer une grossesse seule et de plus elle n’apprécie pas la manipulation de son mari. Plus tard Tom insiste, et elle accepte de «peut être congeler ses œufs pour plus tard», avant de dire à son mari qu’elle ne l’aime pas. 

Elle a un passif avec sa propre mère qui est montrée comme froide, très critique et narcissiques. N’ayant pas non plus reçu d’amour de son père, elle n’a pas de modèle parental assez fort pour la rassurer dans sa propre maternité. Son ambition est de diriger une entreprise, pas de gérer une famille. Dans sa classe sociale elle sait que devenir mère n’est pas compatible avec une carrière où les hommes la respectent.

Malgré son statut social et son intelligence elle ne parvient pas à briser le plafond de verre. Finalement elle finit par tomber enceinte. Comme son mari Tom s’est vu offrir la carrière dont elle rêvait, après s’être déchirée avec sa famille, elle concède à rester auprès de Tom (proxi du pouvoir) et à fonder une famille. Tous les deux finiront ensemble sans amour, et Shiv deviendra sa mère malgré tout ce quelle a fait pour ne pas le devenir.

* Le féminin sacré est pour moi un courant dangereux qui penche vers les dérives sectaires. Si vous pensez que vous ou un membre de votre famille est sous emprise d’une dérive sectaire vous pouvez vous renseigner auprès de la https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/conseils-et-principes-de-prudence/la-miviludes